Skip to main content

Communications 2024

La Société Archéologique se réunit  dans la salle de conférences de l'Hôtel des Sociétés savantes, place Bardineau.
Les communications sont proposées par des personnes invitées et par les membres de la Société. Après avis du conseil d'administration, ces communications peuvent être publiées dans la Revue de la Société.

Les réunions ont lieu ou le samedi à 17h ou le jeudi à 18h.

La diffusion de nos conférences à la fois en présentiel et en ligne (visioconférences par ZOOM) est, autant que la conjoncture le permettra, systématique. Le lien de connexion sera envoyé aux adhérents et sur demande.

La "Tombe de chef" de Pauilhac. Une mystification archéologique.

  • Date: 15-06-2024 16:00
  • Lieu: Auditorium du Musée d' Aquitaine
  • Intervenant: Alain Beyneix
  • Description intervenant: Archéologue et préhistorien.

La "Tombe de chef" de Pauilhac. Une mystification archéologique.

Auditorium du Musée d'Aquitaine, 16h.

La conférence est organisée dans le cadre des journées européennes d’archéologie, en partenariat avec le Musée d’Aquitaine et Aquitaine Historique

Gustave Debrie et la genèse artistique des chevaux du Monument aux Girondins

  • Date: 13-06-2024 17:00
  • Lieu: Hôtel des sociétés savantes, place Bardineau
  • Intervenant: Darius Alexander Spieth
  • Description intervenant: Darius Alexander Spieth est professeur d’histoire de l'art, titulaire de la chaire San Diego Alumni Association Chapter Alumni Professor à l’Université d’État de Louisiane (LSU). Il a publié Revolutionary Paris and the Market for Netherlandish Art (Leiden: Brill, 2018), Napoleon’s Sorcerers: The Sophisians (University of Delaware Press, 2007), et des dizaines de catalogues d’exposition, principalement sur l’art français du XVIIIe au XXe siècle. Il a aussi traduit en anglais des textes de Marc Fumaroli de l’Académie française.

Gustave Debrie et la genèse artistique des chevaux du Monument aux Girondins

Le Monument aux Girondins, et tout particulièrement ses chevaux en bronze, du sculpteur parisien Gustave Joseph Debrie (1842-1932), est un élément-essentiel du patrimoine et de l’identité bordelaises. Cette conférence nous permet de redécouvrir Debrie en tant que représentant du romantisme tardif, dont les recherches artistiques en matière d’anatomie expliquent l’énergie frénétique des chevaux de la place des Quinconces. Debrie s’est inspiré de quelques précédents illustres : le bassin du char d’Apollon au château de Versailles, réalisé entre 1668 et 1670 par Jean-Baptiste Tuby d’après les dessins de Charles le Brun ; les chevaux de Marly de Guillaume Coustou (1743-1745) ; les peintures et dessins de chevaux de Théodore Géricault du début du XIXe siècle ; et la fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, dite fontaine de l’Observatoire, réalisée à Paris en 1874 par Jean-Baptiste Carpeaux

Guillaume Gillet : l'architecture, les arts et Bordeaux

  • Date: 27-04-2024 14:26
  • Lieu: Hôtel des sociétés savantes, place Bardineau
  • Intervenant: Franck Delorme
  • Description intervenant: Attaché de conservation, adjoint au directeur. Centre d'archives d'architecture contemporaine. Cité de l'architecture et du patrimoine.

samedi 17h.

Guillaume Gillet : l'architecture, les arts et Bordeaux

Si l’École nationale de la Magistrature est une des réalisations les plus remarquables de l'architecte Guillaume Gillet, elle n'est pas le seul témoin des liens entretenu par cet architecte parisien avec la ville de Bordeaux. Gillet a construit à Bordeaux et dans sa périphérie d'autres bâtiments moins connus comme la résidence du Parc à Mérignac (1963-1968) ou la maison d'arrêt de Gradignan (1962-1967). Avec d'autres projets restés dans les cartons (musées municipaux, aménagement du secteur du Lac, domaine de Lormont...), Gillet a participé aux réflexions sur la modernité urbaine et architecturale à Bordeaux. De très nombreuses relations professionnelles ou personnelles, politiques, culturelles et artistiques ont jalonné les trois décennies, de 1960 à 1980, pendant lesquelles Gillet a porté un grand intérêt à Bordeaux

Dessin de Pierre Lacour pour François Jouannet, dans Le musée d’Aquitaine, 1824. Gallica

Les sanctuaires souterrains de Saint-Émilion : du XVIe siècle au XIXe, la privatisation des espaces funéraires et ecclésiaux

  • Date: 16-05-2024 17:30
  • Lieu: Hôtel des sociétés savantes, place Bardineau
  • Intervenant: Pierre Regaldo-Saint Blancard

Jeudi  17h.

Les sanctuaires souterrains de Saint-Émilion :
du XVIe siècle au XIXe, la privatisation des espaces funéraires et ecclésiaux

Au lendemain de la Révolution, sans qu’il y ait eu vente comme bien national, l’église souterraine de Saint-Émilion et les catacombes qui lui sont associées étaient divisées en trois lots qui ne communiquaient pas entre eux. En fait, le processus de découpage et de privatisation du complexe ecclésial et funéraire médiéval est engagé bien avant. L’observation des parois, quelques actes notariés, les descriptions des érudits du XIXe siècle, permettent de comprendre l’évolution de ces espaces, découpés en chapelles privées, vendus ou loués comme des caves, livrés aux carriers. À l’inverse, la réouverture au culte en 1837 et, un siècle plus tard, l’ouverture au tourisme réunifient ce qui avait été divisé. À travers ce double mouvement, on perçoit l’évolution moderne et contemporaine des sanctuaires souterrains