Communications
La Société Archéologique se réunit dans la salle de conférences de l'Hôtel des Sociétés savantes, place Bardineau.
Les communications sont proposées par des personnes invitées et par les membres de la Société. Après avis du conseil d'administration, ces communications peuvent être publiées dans la Revue de la Société.
Les réunions ont lieu ou le samedi à 17h ou le jeudi à 18h.
La diffusion de nos conférences à la fois en présentiel et en ligne (visioconférences par ZOOM) est, autant que la conjoncture le permettra, systématique. Le lien de connexion sera envoyé aux adhérents et sur demande.
Actualités de l'Archéologie métropolitaine
Jeudi 12 décembre 17h.
La communication présentera la chronique d'archéologie métropolitaine et les travaux du Service d'Archéologie Préventive de Bordeaux-Métropole.
Rue de Ruat à Bordeaux : évolution de deux anciens hôtels particuliers
samedi 23 novembre 17h.
La rue de Ruat, connue autrefois sous le nom de rue Saint-Paul, possède encore de nombreux immeubles anciens plus ou moins touchés par les restaurations et transformations qui sont intervenues au fil du temps. Les hôtels étudiés, portant les numéros 18 et 39, sont de bons exemples de ces modifications parfois profondes qui ont affecté de nombreuses demeures
Imbert Boachon, un maître itinérant de la première renaissance française
Une récente étude menée par Samuel Drapeau au sujet de la façade nord de l’église Saint-Michel de Bordeaux a révélé de troublants rapprochements avec le travail d’Imbert Boachon,. Ce sculpteur, né dans le diocèse de Mâcon, est connu pour avoir été actif en Avignon entre 1524 et 1532. Plusieurs indices concordent en effet pour attribuer à cet artiste une partiede la réfection de la façade du bras nord du transept de cette grande église paroissiale
«Adaptation au changement climatique et résilience du patrimoine culturel face aux risques majeurs »
La conférence proposée par Virginie Perromat le jeudi 24 octobre à 17h s'adresse à tous les membres de l'USA.
En 2024, le 60ème anniversaire de la Charte de Venise et le 50ème de la Convention de la Haye nous rappellent en chœur les enjeux liés à la préservation, la protection et l’intervention préventive pour notre patrimoine culturel mais aussi ceux relatifs à la prévention et à la gestion de crise pour l’ensemble des biens patrimoniaux dans le contexte actuel de changement climatique. Alors même qu’inondations, sécheresses et grands incendies, pour ne citer qu’eux, voient leur fréquence et leur puissance croître, nous replacerons l’enjeu patrimonial au cœur de la politique de prévention des risques majeurs en France. Quels cadres réglementaires et quelles complémentarités entre les politiques culturelles et celle de la transition écologique, quels outils disponibles pour mieux connaître les risques naturels et technologiques et évaluer la vulnérabilité des sites ? Quels leviers pour protéger notre patrimoine ? Enfin quel.s rôle.s à jouer pour les associations scientifiques au sein de l’objectif gouvernemental « Tous résilients face aux risques » ? Voici la trame d’intervention proposée le jeudi 24 octobre par Virginie Perromat, chargée de mission Culture du risque et résilience à l’AFPCNT, en charge du groupe de travail national « Patrimoine et risques majeurs » mené en partenariat avec le Bouclier bleu France.
"Actualité de l'archéologie métropolitaine"
Séance jeudi à 18h.
Le château des Jaubertes à Saint-Pardon-de-Conques
Seront évoqués les divers possesseurs de cette demeure depuis la fin du XV° siècle jusqu'à nos jours et les transformations qu'elle a subies au cours des siècles, autant qu'on puisse le dater.
Biographie d'objet
Maïwen Le Caignec : « Le poignard du Moulin-Neuf à Braud-Saint-Louis »
Le poignard du Moulin-Neuf à Braud-Saint-Louis (Gironde) est découvert par un agriculteur en mai 1907 parmi un grand nombre de mobilier archéologique. Il s’agit d’un artefact du Bronze final III (850-725 a. C.) réalisé en alliage cuivreux. L’ensemble du dépôt sera acheté par François Daleau (1845-1927) en 1909, il est l’un des pionniers dans la recherche sur la préhistoire en Gironde. Il enregistre cette collection au sein de son ouvrage “Excursion” et fait plusieurs communications à la Société archéologique de Bordeaux puis son étude est reprise par André Coffyn. Enfin, une partie seulement de cet ensemble est donnée au Musée d’Aquitaine.
Jeanne Leroy : " Biographie de la mosaïque de la rue Père-Louis de Jabrun exposé au musée d'Aquitaine à Bordeaux".
La mosaïque de la rue Père-Louis de Jabrun a été retrouvée lors de travaux en 1877 au sein de l’ancienne rue Gouvion. La société archéologique de Bordeaux a dès lors pris en charge son sauvetage. Depuis 1877, cette dernière a fait un long chemin entre ses restaurations et les lieux où elle a été exposée. Plusieurs chercheurs se sont attelés à l’étudier depuis sa découverte. A la lumière des nouvelles découvertes à propos des mosaïques, quelques nouvelles comparaisons peuvent être suggérées. Enfin, selon les données issues des fouilles archéologiques, une proposition de restitution de la mosaïque au sein de son espace sera présentée.
La voie romaine Bordeaux-Dax
D'après les documents anciens, deux voies romaines reliaient Burdigala (Bordeaux) à Aquae Tabellicae (Dax).
L'une, communément appelée littorale passait par Boïos, Losa, Segosa et Mosconum. L'autre, dite voie intérieure, passait plus à l'est, à l'intérieure des terres.
Si le tracé de la première est aujourd'hui largement repéré, celui de la seconde est pratiquement inconnu.
Olivier Boisseau propose un nouveau regard sur cette question qui divise de nombreux chercheurs depuis des décennies et apporte des indices inédits pour proposer un tracé possible de cette fameuse voie romaine.
Au cœur de la réflexion sur l'architecture des hôpitaux au XIXe siècle : Saint-André de Bordeaux (1821-1829)
Conçu en 1821 et réalisé de 1825 à 1829, œuvre de l’architecte Jean Burguet (1788-1848), l’hôpital Saint-André de Bordeaux occupe une très grande place dans l’histoire de l’architecture hospitalière en France.
Il s’agit en effet du premier hôpital d’importance traduisant dans la pierre les principes théoriques édictés à la fin du XVIIIe siècle par l’Académie des sciences à la suite du rapport du célèbre chirurgien Jacques Tenon. C’est donc à proprement parler le premier hôpital de modèle « aériste » jamais construit en France, celui qui aura le mieux contribué à définir le type qui va régir durant tout le XIXe siècle la plupart des hôpitaux français conçus et réalisés dans un but que l’époque pense atteignable : guérir par l’architecture.
C’est donc un édifice-clé pour la compréhension des représentations mentales du corps et de la maladie à une époque charnière.
Emblématique, l’hôpital bordelais l’est aussi par la traduction architecturale de ces principes ainsi que par le rôle qu’il joue en termes de structuration urbaine de ce secteur bordelais.
Les pierres tombales huguenotes de Saint-Macaire, des "monuments" exceptionnels ?
Cet ensemble de dalles funéraires inscrites dont nous proposons une relecture approfondie, provient du cimetière des huguenots de Bordeaux détruit à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes.
Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle qu’elles ont échoué dans les « grottes » de Saint-Macaire. Ces rescapées de l’Histoire nous livre un témoignage inédit sur une minorité religieuse -ceux de la R.P.R – à Bordeaux sous le règne de Louis XIV.