Communications
La Société Archéologique se réunit dans la salle de conférences de l'Hôtel des Sociétés savantes, place Bardineau.
Les communications sont proposées par des personnes invitées et par les membres de la Société. Après avis du conseil d'administration, ces communications peuvent être publiées dans la Revue de la Société.
Les réunions ont lieu ou le samedi à 17h ou le jeudi à 18h.
La diffusion de nos conférences à la fois en présentiel et en ligne (visioconférences par ZOOM) est, autant que la conjoncture le permettra, systématique. Le lien de connexion sera envoyé aux adhérents et sur demande.

Les femmes de Burdigala
La société romaine, très hiérarchisée, réserve une place particulière et très limitée à la femme, même au sein des élites. Les pierres tombales découvertes en grand nombre à Bordeaux, notamment celles de femmes de rang social peu élevé, et les textes connus par ailleurs, sont éloquents. Son statut d’être mineur, même lorsqu’elle bénéficie du statut de citoyenne, définit clairement ce qu’on attend d’elle, la laisse sous l’autorité d’un père, d’un magistrat ou, à défaut, sous tutelle, mais nous fait ignorer totalement sa personnalité et ses aspirations.
La communication sera suivie d'un pot.

Une relation « très spéciale » : l’Angleterre, Bordeaux et ses albâtres médiévaux
jeudi 10 avril, 17h.
Entre environ 1350 et 1550, les sculpteurs anglais taillèrent et peignirent des milliers de panneaux dévotionnels en albâtre, dont une partie substantielle a été exportée dans tous les pays de l’Europe. Bordeaux accueillit un très grand nombre de ces œuvres si particulières : plus de 110 panneaux existent encore dans la région. La conférence abordera les trois retables anglais qu’abritent Saint-Seurin et Saint-Michel, exceptionnels à plus d’un titre.

Les cuves à pétrole souterraines à Bourg (Gironde), durant la seconde guerre mondiale
samedi 10 mai, place Bardineau, 17h.
Cette conférence s’appuie sur des recherches en archives et des témoignages oraux.
Laissez vous conter l’histoire de ce projet présenté en 1938 par le gouvernement français à la municipalité de Bourg
et dont les travaux de construction débutent en 1939.
En 1940, avec l’arrivée des Allemands, ces derniers fortement intéressés par le projet, demandent à l’entreprise française Saint Rapt et Brice et ses ouvriers bourquais pour la plupart, de poursuivre les travaux initiés par l’état français.
Au total, sept cuves seront réalisées dont la plus grande mesure 70 mètres de long.
La contenance totale est de 14 000 m³ de carburant.
En août 1944, les Allemands, devant la menace des alliés, décident de dynamiter les couvercles des cuves en béton armé rendant le carburant inutilisable.
Les cuves à pétrole aménagées dans d’anciennes carrières de pierre, sous le Parc de la Citadelle, se visitent
depuis le Musée de la Citadelle de Bourg – Souterrains et Calèches.(Musée de France)