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Communications

La Société Archéologique se réunit  dans la salle de conférences de l'Hôtel des Sociétés savantes, place Bardineau.
Les communications sont proposées par des personnes invitées et par les membres de la Société. Après avis du conseil d'administration, ces communications peuvent être publiées dans la Revue de la Société.

Les réunions ont lieu ou le samedi à 17h ou le jeudi à 18h.

La diffusion de nos conférences à la fois en présentiel et en ligne (visioconférences par ZOOM) est, autant que la conjoncture le permettra, systématique. Le lien de connexion sera envoyé aux adhérents et sur demande.

Pierre tombale de l’épouse de Claudius Bassinus découverte à Bordeaux en 1831, datant du milieu du 2e siècle après Jésus-Christ.     Stèle romaine@photo Lysiane Gauthier, Mairie de Bordeaux (Musée d’Aquitaine)

Les femmes de Burdigala

12 juin 2025 à 17h
Anne Zieglé
Conservatrice des collections antiques, Musée d'Aquitaine. Vice-Présidente de la SAB.

La société romaine, très hiérarchisée, réserve une place particulière et très limitée à la femme, même au sein des élites. Les pierres tombales découvertes en grand nombre à Bordeaux, notamment celles de femmes de rang social peu élevé, et les textes connus par ailleurs, sont éloquents. Son statut d’être mineur, même lorsqu’elle bénéficie du statut de citoyenne, définit clairement ce qu’on attend d’elle, la laisse sous l’autorité d’un père, d’un magistrat ou, à défaut, sous tutelle, mais nous fait ignorer totalement sa personnalité et ses aspirations.

 

La communication sera suivie d'un pot.

Saint Jean-Baptiste du retable de Saint-Michel de Bordeaux. A gauche : état actuel ; à droite : restitution de la polychromie médiévale

Une relation « très spéciale » : l’Angleterre, Bordeaux et ses albâtres médiévaux

10 avril 2025 à 17h
Markus Schlicht
Chargé de recherche/ CNRS, affecté à Ausonius/ Bordeaux.

jeudi 10 avril, 17h.

 

Entre environ 1350 et 1550, les sculpteurs anglais taillèrent et peignirent des milliers de panneaux dévotionnels en albâtre, dont une partie substantielle a été exportée dans tous les pays de l’Europe. Bordeaux accueillit un très grand nombre de ces œuvres si particulières : plus de 110 panneaux existent encore dans la région. La conférence abordera les trois retables anglais qu’abritent Saint-Seurin et Saint-Michel, exceptionnels à plus d’un titre.

Les cuves de Bourg

Les cuves à pétrole souterraines à Bourg (Gironde), durant la seconde guerre mondiale

10 mai 2025 à 17h
Sylvie Termignon
Conservateur délégué des Antiquités et Objets d'Art (Gironde). Responsable du musée de la voiture à cheval de Bourg.

samedi 10 mai, place Bardineau, 17h.

Cette conférence s’appuie sur des recherches en archives et des témoignages oraux.

Laissez vous conter l’histoire de ce projet présenté en 1938 par le gouvernement français à la municipalité de Bourg
et dont les travaux de construction débutent en 1939.

En 1940, avec l’arrivée des Allemands, ces derniers fortement intéressés par le projet, demandent à l’entreprise française Saint Rapt et Brice et ses ouvriers bourquais pour la plupart, de poursuivre les travaux initiés par l’état français.

Au total, sept cuves seront réalisées dont la plus grande mesure 70 mètres de long.

La contenance totale est de 14 000 m³ de carburant.

En août 1944, les Allemands, devant la menace des alliés, décident de dynamiter les couvercles des cuves en béton armé rendant le carburant inutilisable.

Les cuves à pétrole aménagées dans d’anciennes carrières de pierre, sous le Parc de la Citadelle, se visitent
depuis le Musée de la Citadelle de Bourg – Souterrains et Calèches.(Musée de France)