Renaud Serrette
Précisions sur les décors peints du château de Cadillac au XVIIe siècle
Le château de Cadillac, construit au XVIIe siècle, a souffert en 1928 d’un incendie qui a détruit de nombreux éléments de sa décoration intérieure, de fait aujourd’hui méconnue. La découverte de relevés de plafonds, réalisés vers 1900, permet ainsi de révéler des décors inédits du château. Les décors peints de l’appartement du roi et du duc d’Épernon peuvent ainsi être précisés, et mis en parallèle avec d’autres relevés dessinés au début du XIXe siècle ou encore avec des volets de fenêtre ou des fragments de plafonds conservés dans les réserves du château. De même, l’analyse de plusieurs documents d’archives permettent de préciser le décor de la galerie et du cabinet de la reine, ou encore d’identifier pour la première fois l’emplacement de la chapelle du château. L’existence d’une « galerie des Beautés » est également avérée. Enfin, une photographie prise vers 1920 atteste des travaux de décoration insoupçonnés, menés par le dernier duc d’Épernon dans le château familial, probablement dans ce qui fut l’appartement de sa fille.
Details of the Painted Decorations of the Château de Cadillac from the 17th Century
The Chateau de Cadillac, built in the 17th century, suffered a fire in 1928 which destroyed many elements of its interior decoration thus making them little known today. The discovery of ceiling plans, carried out around 1900, thus unveils unknown decorations of the castle. The painted decorations of the apartment of the King and of the Duke of Épernon can thus be specified, and put in parallel with other surveys drawn at the beginning of the 19th century or with window shutters or fragments of ceilings preserved in the castle reserves. Likewise, the analysis of several archival documents makes it possible to specify the decor of the gallery and the queen’s chamber, and to identify for the first time the location of the castle chapel. The existence of a “Gallery of Beauties” is also established. Finally, a photograph taken around 1920 attests to the unsuspected decorative work carried out by the last Duke of Épernon in the family chateau, probably in what was his daughter’s apartment.